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Thèmes
Signalisation de chantier
La signalisation temporaire de chantier
Les routes ouvertes à la circulation publique sont parfois affectées par des obstacles ou dangers dont l'exitence est temporaire.
Au sein des techniques d'exploitaion, qui visent à maintenir dans ces circonstances un certain niveau de service,
la signalisation temporaire a pour objet d'avertir et de guider l'usager, afin d'assurer sa sécurité et celle du
personnel et de favoriser la fluidité de la circulation.
Elle se présentent sous forme de dispositif destinés à signaler ces conditions temporaire de circulation.
Les principes régissant la signalisation routière sont applicables à la signalisation temporaire. Cependant, la
spécialité de la signalisation temporaire repose sur les principes d'adaptation, de cohérence, de valorisaton et de
visibilité. Ces principes revêtent une importance toute particulière.
Bien souvent, les collectivités éprouvent certaines difficultés à cerner les obligations et le référentiel en
matière de signalisation temporaire.
D'autant plus que la connaissance et l'utilisation de panneaux appropriés n'est pas toujours la meilleure ce qui
impacte directement les modes opératoires ou procédures de travail lors de l'exécution de travaux. Les agents se
retrouvent d'autant plus exposés aux riques liés à une mauvaise signalisation temporaire.
La connaissance du risque routier
Les collectivités et les entreprises qu'elles utilisent travaillent fréquemment sur les chaussées pour des chantiers
provisoires. Souvent la signalisation n'est pas conforme à la réglementation et à une logique de prévention. Il
s'agit cependant de protéger :
- Les agents : il y a les risques du travail à effectuer. Mais la circulation automobile constitue le risque le plus grave d'accident ;
- Les usagers : il y a des risques pour ceux qui circulent en automobile ou en vélo, il y a des risques pour les piétons et assimilés.
Les situations de risques
Les situations de travail exposées au risque routier sont multiples et variées (entretien des espaces verts,
travaux d'entretien de la chaussée (goudronnage, balayage,...), descente dans les réseaux d'assainissement, débroussaillage
de bas-côté grâce à un tracteur équipé d'une épareuse, intervention sur éclairage public, pose des illuminations
temporaires…). De l'agent sans gilet de signalisation effectuant des travaux d'entretien d'espaces verts en bord de
route à l'agent utilisant un tracteur sans le gyrophare ne signalant pas sa présence pour les usagers, la connaisance
sur le risque routier est étendue.
Les accidents liés au risque routier font partie des accidents les plus coûteux en assurance. Ce sont des accidents
du type multiples fractures.
Statistiques d'accidents routiers
3% des accidents avec arrêt - 60 jours d'arrêts - 2800 € de coût (Moyenne 2003 sur les accidents liés à la cause
"Véhicules ou engins en circulation").
C'est le plus coûteux des risques d'accident codifiés en assurance.
Les accidents routiers concernent plus particulièrement les agents de 30 à 40 ans (environ 40% des accidentés).
Exemples d'accidents représentatifs du rique routier :
- Multiples fractures (710 jours d'arrêt - 92 036 €) ;
- Fracture de la jambe (36 jours d'arrêt - 2 743 €) ;
- Entorse cervicale (28 jours d'arrêt - 1 372 €).
Les facteurs de risques routiers
- Le défaut de protection intégrée : La réalisation de travaux
sur chaussée crée un obstacle ou un danger pour les usagers de la voie publique et pour les gents intervenants sur
travaux. Plusieurs solutions intégrées permettent de réaliser les travaux en toute sécurité.
Absence d'information de l'usager de la nature de la perturbation.
- Le défaut de protection collective : Les protections
collectives vont à la fois protéger l'ensemble des agents sur site mais également avertir les usagers des obstacles
et dangers rencontrés.
Absence ou inssufisance de signalisation temporaire de chantier.
- Le défaut de protection individuelle : Afin de compléter
la prévention collective, il est nécessaire d'équiper les personnels de protection individuelle.
Absence de chasubles ou gilet de classe II.
- Le facteur humain (comportement non sécuritaires) : c'
est engendrer un danger pour le personnel travaillant sur le site et pour les usagers.
Ne pas mettre en marche les feux de signalisation.
Les obligations de signalisations
La réglementation applicable
La signalisation temporaire a pour objet d'avertir et de guider l'usager afin d'assurer sa sécurité et celle des
agents intervenant sur la voirie en favorisant la fluidité de circulation.
La signalisation lors de travaux sur la voie publique sous-entend la formalisation de 3 éléments :
- la signalisation temporaire du chantier ;
- La signalisation des véhicules ;
- La signalisation des agents.
Les réglements qui encandrent cette activité sont issus :
- du Code de la Route ;
- du Code du Travail ;
- d'instruction interministérielle (Livre I - 8ème partie / Ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement Durables).
Les principes de base de la signalisation
Il faut tenir compte de 4 principes pour adapter la signalisation aux différents chantiers :
- Adaptation : Les moyens mis en place pour la signalisation du chantier doivent être adaptés :
- au chantier (taille, durée, visibilité) ;
- à la route (chaussée étroite, route à 2 ou 3 voies) ;
- à la circulation (nombre, vitesse et type de véhicules).
- Cohérence : La signalisation mise en place ne doit pas être en
contradiction avec la signalisation existante, dans un tel cas, il convient de masquer temporairement la
signalisation permanante.
- Valorisation : La signalisation mise en place doit être crédible, elle
doit donc rendre compte le plus exactement possible à l'usager de la situation qu'il va rencontrer.
- Lisibilité : Les informations données doivent pouvoir être assimilées
par l'usager. Elles doivent être disposées de façon visible, sans surcharge (pas plus de 2 panneaux côte à côte) et
de taille appropriée (gamme normale sur route bidirectionnelle, gamme petite en ville).
Les panneaux utilisés
Le choix des panneaux utilisés dépendra de différents critères tels que la couleur, la taille, la "rétroréflectorisation"
ainsi que leur support.
Une fois les panneaux choisis, il est indispensable de respecter les règles d'implantations
(distance entre les panneaux) ainsi que la procédure de pose et dépose.
- La couleur des panneaux :
- Les panneaux de type B sont à fond blanc (limitation de vitesse) ;
- Les panneaux de type C sont a fond bleu (direction) ;
- Les panneaux spécifiques à la signalisation temporaire sont à fond jaune.
- La taille des panneaux :
- Sur route bidirectionelle, les panneaux utilisés sont de la gamme normale.
- La rétroréflection :
- L'emploi de la classe 2 est obligatoire uniquement la nuit.
Néanmoins une tendance semble
indiquer une généralisation de la classe 2.
- Les supports :
- Le panneau peut être lesté avec des matériaux non afressifs (sac de sable) afin d'éviter les
risques en cas de renversement ou de projection suite à une collision.
- Les règles d'implantation :
- La distance entre les panneaux doit être de 100 mètres sauf si des obstacles, des virages les masquent. Dans ce
cas, ils doivent être placés plus en avant.
De la même façon, une distance de 100 mètres doit être respectée entre le dernier panneau de signalisation d'approche
et le début de la signalisation de position.
La signalisation est posée à une hauteur de 50 cm par rapport au sol.
- La pose et la dépose des panneaux :
- Lors de la mise en place et du retrait des panneaux, les agents ne sont pas encor sous la protection d'une signalisation,
des règles strictes de sécurité doivent être respectées.
Les panneaux sont disposés dans l'ordre où l'usager les rencontres : d'abord la signalisation d'approche puis la
signalisation de position.
La dépose des panneaux se fait dans l'ordre inverse (sauf sur voies rapides).
Il est impératif de s'assurer au moment de la pose des panneaux que ceux-ci sont clairement visibles et identifiables.
Les catégories de signalisation
- La signalisation d'approche :
- En amont de la zone de travaux, elle doit renseigner l'usager sur la situation qu'
il va rencontrer. On trouve dans cette catégorie :
- une signalisation de danger (panneau AK) :
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AK 3 : chaussée rétrécie |
AK 4 : chaussée glissante |
AK 5 : travaux |
AK 14 : autres dangers |
AK 17 : annonce de signaux lumineux réglant la circulation |
AK 22 : projection de gravillons |
- une signalisation de prescription (type B) :
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B 14 : limitation de vitesse |
B 3 et B 3a : interdiction de doubler |
B 21a : sens obligatoire |
Limitation de vitesse : un panneau de limitation de vitesses n'est pas toujours
indispensable dans la mesure ou le panneau de danger oblige les usagers à adapter leur vitesses. Néanmoins, lorsque
cela est nécessaire, la vitesse peut être limitée jusqu'à : 70 Km/h quand deux voies de circulation subsistent, 50
Km/h en présence d'alternat. La pose d'un panneau de prescription (limitation de vitesse, interdiction de doubler...)
est autorisé par un arrêté réglementaire pris par l'autorité compétente. |
- une signalisation d'indication : Une signalisation
de prescription est toujours précédée d'une signalisation de danger. (pas obligatoire)
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KC 1 : indication de chantier important ou de situations diverses |
KD 10 : annonce de la réduction du nombre des voies laissées libres à la circulation sur routes à chaussées séparées |
KD 42a : présignalisation de déviation |
KD 22a : direction de déviation |
- La signalisation de position :
- Elle signale la zone de travail par :
- un biseau de raccordement,
- un balisage frontal,
- un balisage longitudinal.
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K 1 : fanion : signalisation d'un obstacle temporaire de faible importance |
K 5a : dispositif conique : signalisation de position des limites d'obstacles temporaires |
K 5b : piquet : signalisation de position des limites d'obstacles temporaires |
K 5c : balise d'alignement : signalisation de position des limites d'obstacles temporaires |
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K 2 : barrages : signalisation de position de travaux ou de tout autre obstacle de caractère temporaire |
K 8 : signal de position d'une déviation ou d'un rétrécissement temporaire de chaussée |
K 14 : ruban : Signal de délimitation de chantier |
K 16 : séparateur modulaire de voie. Dispositif continu de séparation ou de délimitation et de guidage |
- La signalisation de fin de prescription :
- En aval du chantier, elle signale la fin des prescription.
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B 31 : fin de toutes les interdictions précédemment signalées, imposées aux véhicules en mouvement |
B 33 : fin de limitation de vitesse |
B 34 : fin d'interdiction de dépasser notifiée par le panneau B3 |
La signalisation des dangers temporaires
La mise en place d'une signalisation d'urgence peut-être rendue nécessaire par :
- des accidents et leur conséquences sur les chausée ;
- des anomalies apparues sur la chaussée.
- Dangers temporaires n'obstruant pas la chaussée mais qui nécessite des règles de
prudence de conduite (gravillons, route glisante, chaussée déformée,...).
- Danger temporaires obstruant une partie de la chaussée (accident, éboulement).
- Dans ces cas, la signalisation s'effectue dans un premier temps avec des véhicules
équipés (bandes, gyrophares), et des panneau AK 14. Cette signalisation est ensuite remplacée par un dispositif de
signalisation prévu pour les chantier fixes.
En fonction de ces cas de figure, de la situation (guidage de la circulation au droit de la zone
concernée ou détournement) et des conditions (types de chaussée, nuit et/ou jour), les dispositions de signalisation
seront différentes. |
La mise en oeuvre de la signalisation
Un chantier est dit "chantier fixe" si sa durée est supérieur à 3 heures au même endoit. Sinon le chantier est dit "chantier mobile".
Les dessins suivant peuvent être aggrandis en cliquant dessus. (une fois le dessin ouvert dans la nouvelle fenêtre,
vous pourrez éventuellement cliquer de nouveau dessus pour augmenter/réduir sa taille).
Les distances indiquées en bleu représentent les distances "hors agglomération" et celles en rouge représentent
les distances en "agglomération".
Chantier fixe sans empiètement sur la chaussée
Dans ce cas, la signalisation est limitée à :
- une signalisation d'approche (panneau AK5) ;
- une signalisation de position longitudinale et frontale.
Remarque : Si la largeur de l'accotement est insufisante,
il convient d'employer des panneaux K5b à la place des panneaux K2. Le panneau AK5 doit être enlevé en période
d'inactivité du chantier. |
Chantier fixe avec empiètement légé sur la chaussée
Dans ce cas, la signalisation comprend :
- une signalisation d'approche ;
- une signalisation de position longitudinale et frontale complétée le cas échéant par un biseau.
Remarque : la signalisation d'approche, est composée d'
un panneau AK5, d'un panneau de danger Ak3 (rétrécissement de chaussée) et des panneaux de prescription B3 (inertdiction
de doubler) et B14 (limitation de vitesse). Les panneaux de prescription ne sont pas nécessaires si la partie laissée
libre de la chaussée permet une circulation sans contrainte. |
Chantier fixe avec empiètement fort sur la chaussée
Dans ce cas, la signalisation comprend :
- une signalisation d'approche ;
- une signalisation de position longitudinale et frontale complétée le cas échéant par un biseau.
Remarque : l'empiétement du chantier impose un déport
de trajectoire notable mais permet le croisement de véhicule dans des conditions accepable de sécurité. |
Chantier mobile sans signalisation d'approche
Ce sont :
- des chantiers progressant de façon continu à une vitesse pouvant varier de quelques centaines de
mètres à plusieurs dizaine de kilomoètre par heure ;
- des chantiers progressant par bonds successifs (au moins un bon par demi-journée).
Chantier mobile sans siglalisation d'approche en section courante.
Dans ce cas, la signalisation comprend :
- feu spécial (gyrophare) ;
- un panneau Ak5 avec 3 feux R2.
- L'ensemble est synchronisé et visible dans les deux sens.
Remarque : ce shéma constitue la règle générale pour un
chantier mobile sur section à visibilité correcte. Le dispositif est identique si l'empiètement sur la chaussée est moindre. |
Chantier mobile avec signalisation d'approche
Dans ce cas, la signalisation d'approche peu être :
- par fanion K1 ;
- par panneau AK5 + KM9 posé au sol ;
- par véhicule.
Remarque : ces shémas s'appliquent lorsque la seul signalisation
de position est jugée insuffisante pour des raisons de tracé de la voirie. Le dispositif est identique si l'empiètement
sur la chaussée est mondre. |
La circulation alternée
Cette disposition s'applique lorsque le chantier ne laisse qu'une seule voie libre à la circulation. Différentes
méthodes peuvent être utilisées :
- 1ère méthode : laisser jouer les règles de priorité
du code dela route :
- longueur du passage : inférieur à 15 mètres ;
- visibilité : bonne de part et d'autre ;
- trafic : inférieur à 500 voitures par jour.
- 2ème méthode : alternat par panneaux B15 et C18
- longueur du passage : 80 à 150 mètres ;
- visibilité : bonne de part et d'autre ;
- trafic : inférieur à 400 voitures par jour.
- 3ème méthode : alternat par piquet K10
- Cette méthode nécessite deux agents qui assurent l'alternance de la circualtion.
- 4ème méthode : utilisation de signaux tricolores.
Les spécificités de la signalisation urbaine
L'environnement urbain conduit à des allégements, des compléments et des dispositions spécifiques à la signalisation
des chnatiers temporaires.
- Allégement : la gamme de panneaux "petite dimmension"
peut être utilisée et la distance entre panneaux peut être réduite à 30 mètres minimum (préférer 50 mètres).
- Compléments : Le spanneaux doivent être sur les trottoirs,
à 50 centimètres du bord de la chaussée. Ceci est valable s'il reste un espace de 0.9 mètre disponible pour les piétons.
Dans le cas contraire les panneaux peuvent être disposés en hauteur à un minimum de 2 mètres ou, en dernier recours,
sur la chaussée.
- Dispositions spécifiques : Le balisage des chantiers
doit constituer une barrière physique entre le chantier et les voies de circulation afin d'assurer la sécurité du
chantier et celle des usagers de la voie publique.
- Lorsqu'une largeur minimale de 0.9 mètre ne peut être conservée pour le passage des
piétons, il convient de prévoir:
- l'aménagement sur la chaussée, à la hauteur du trottoir, d'un passage protégé à la fois du
chantier et de la circulation ;
- une déviation du trafic piéton sur le trottoir opposé. Cette mesure nécessite la mise en place
d'un passage piéton provisoire ;
- l'installation d'une passerelle équipée d'un garde-corps en cas de tranchée perpendicualire au trottoir.
La signalisation des véhicules
- La couleur des véhicules : les véhicules travaillant
habituellement sur la chaussée doivent être peint en orange ou en une couleur claire et doivent porter une signalisation
complémentaire (bandes de couleur rouge et blanche) conforme aux disposition de l'arrêté du 20 janvier 1987 modifié
(article 122 C 3 Livre 1, huitième partie de l'instruction ministérielle sur la signalisation routière).
- Les feux spéciaux : Les véhicules ou engins contraints
par nécessité de service de progresser lentement ou de stationner fréquement sur la chaussée divent être dotés de
feux spéciaux conformes en vigueur (article 122 C 2 Livre 1, huitième partie de l'instruction ministérielle sur la
signalisation routière).
- Les panneaux à message variable : Ces messages peuvent
prendre différentes formes : présentetion d'un panneaux de dnager ou de prescription (article 7-2 de l'arrêté du 24
novembre 1967 modifié), présenbtation d'un texte, des chevrons, des flèches lumineuses clignotante.
- Chantiers mobiles : Les engins assurant la signalisation
de position sont équipés d'un panneau AK5 doté de trois feux de balisage et d'alerte synchronisés visibles de l'avant
et de l'arrière (article 131 C Livre 1, huitième partie de l'instruction ministérielle sur la signalisation routière).
Véhicule d'intervention travaillant seul ou sous la protection d'une signalisation d'approche |
Véhicule de signalisation d'approche à utiliser sur les voies les plus importantes (voies à chaussées séparées) |
Véhicule intervenant à l'intérieur d'une signalisation de position (ne convient pas pour la signalisation d'un
chantier mobile) |
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La signalisation des agents
Le personnel présent sur les lieux du chantier, qu'il soit titulaire ou contractuel, quel que soit son grade ou
sa fonction, sera équipé de gilet ou vêtement de signalisation à haute visibilité de classe 2 ou 3 conformes à la
norme NF EN 471 afin qu'il puisse être vu des usagers (éventuellement de classe 1 pour les interventions de très courte
durée).
Ceci n'exclu en rien les autres protections nécessaires en fonction des activités de l'agent (chaussures, gants,
casques antibruits...).
Les équipements de signalisation des agents doivent être propres et en bon état pour assurer leur propriétés.
Classe 1 |
Classe 2 |
Classe 3 |
Baudrier |
Chasuble, gilet, polo et t-shirt |
Ensemble pantalon + veste ou combinaison |
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